Le Shiatsu et la Dépression
Le 7 avril dernier était la Journée Mondiale de la Santé. Le thème cette année était « La Dépression ».
Comment définir la dépression ?
Je pense qu’il n’existe pas une mais plusieurs dépressions, qui s’expriment et se vivent différemment selon chacun. L’une des caractéristiques constantes est un état de perte de motivation, profonde et handicapante au quotidien.
Les causes de la dépression sont souvent complexes, profondes. Une dépression peut survenir suite à la perte d’un être cher (deuil, abandon, divorce, licenciement), ou lors d’un passage d’un moment de la vie à un autre (naissance d’un enfant, départ d’un enfant du foyer, échec, voire même succès après une longue période d’efforts soutenus.
Les symptômes sont divers : fatigue, perte de confiance en soi, absence de joie, impossibilité à ressentir le moindre plaisir, manque d’envie de faire quelque chose, perte d’intérêt pour le quotidien, voire pour la vie en général.
Souvent confondue avec la déprime, la dépression empêche le sujet qui en est atteint d’agir. Prendre une douche, se coiffer relèvent du parcours du combattant parfois.
Il est toujours conseillé d’en parler à son médecin, de consulter un psychiatre ou psychologue qui pourra aider à lutter contre ce mal-être.
Mais d’autres petits changements sont également efficaces.
Pourquoi recevoir un Shiatsu peut aider
Lors d’un état dépressif, anxiété, angoisse, fatigue, tristesse, idées noires peuvent surgir.
Mais une dépression peut également apparaître suite à une hépatite, à un accident vasculaire cérébral, à un dérèglement endocrinien (hypothyroïdie) ou au bouleversement hormonal suite à un accouchement.
Pour guérir de ces symptômes, il faut travailler à la fois sur le plan physique et sur le plan émotionnel.
Le Shiatsu, en s’intéressant à la globalité de l’être, agit en ré-équilibrant les énergies bloquées dans le corps. Il permet d’apaiser les angoisses, de retrouver un bon sommeil, de réguler le psychisme, de mieux permettre à certains organes concernés par ce blocage énergétique de retrouver leur fonctionnement normal. Si les organes fonctionnent mieux, les hormones, liquides et autres substances qu’ils produisent se réguleront.
Selon la Théorie des Cinq Transformations, un déséquilibre ou une perturbation dans l’une des cinq paires d’organes entraîne des manifestations aussi bien psychologiques que physiques. Dans le cas de la dépression, trois paires d’organes sont principalement impliquées : il s’agit, par ordre d’importance, des paires Poumon/Gros Intestin, Foie/Vésicule biliaire et Rein/Vessie.
Rétablir l’équilibre dans ces méridiens peut grandement aider le patient dépressif. Par exemple, travailler sur le méridien du Rein permet de retrouver un peu de volonté d’agir. Le travail sur le méridien de la Rate aura une action bénéfique sur la rumination permanente, l’anxiété, les difficultés à s’endormir.
Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont le Shiatsu peut agir positivement sur un individu atteint de dépression.
Recevoir un Shiatsu, c’est aussi s’accorder une heure pour recevoir des soins régénérant profonds sur le corps : le toucher a quelque chose de réconfortant, d’apaisant. Cela permet un premier contact entre soi et le monde extérieur, à travers les mains du thérapeute.
En relançant la circulation de la joie, en débloquant la tristesse, en calmant l’anxiété, le praticien Shiatsu agit sur le corps du patient de façon précise et personnalisée.
Les effets sont puissants, profonds et durables.
Méditer !
En fin de séance de Shiatsu, je donne souvent des conseils à mes patients : conseils sur l’alimentation à favoriser et/ou éviter pendant leurs symptômes, conseils d’hygiène de vie selon chacun.
Dans le cas d’une dépression, je conseille souvent de méditer. Pourquoi ? Parce que méditer permet d’être dans l’ici et maintenant. Cela veut dire que pendant quelques minutes, nous ne sommes pas en train de ressasser le passé, ni d’anticiper (souvent de façon angoissante) le futur.
Cela permet au cerveau de faire un véritable « reset », et cela procure un bien fou.
Portez-vous bien ! Que vous abordiez le problème par l’intellect en consultant un médecin ou psychiatre, par le toucher en recevant un Shiatsu, n’oubliez pas : c’est le premier geste qui compte. Les thérapeutes que vous rencontrez vous orienteront vers d’autres personnes qualifiées si nécessaire. Alors n’hésitez pas : consultez ! Vous n’êtes pas seul.
A bientôt !
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