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Migraines : comprendre leurs origines et les apaiser avec une approche corps-esprit-nutrition

Migraines : comprendre leurs origines et les apaiser avec une approche corps-esprit-nutrition

Migraines : découvrez comment la moxibustion japonaise, le shiatsu et la micronutrition offrent des solutions naturelles et durables.

 

Migraines : découvrez comment la moxibustion japonaise, le shiatsu et la micronutrition offrent des solutions naturelles et durables.

Vitale Gariev

Il suffit parfois d’un bruit, d’une lumière trop vive, ou d’une journée trop remplie… et la tête se met à cogner. Au départ, ce n’est qu’une pression diffuse, une lourdeur qui s’installe. Mais parfois, la douleur devient plus sournoise, plus insistante, jusqu’à tout envahir.

Ces maux de tête, ou « céphalées », sont fréquents. Ils apparaissent souvent en fin de journée, liés à la fatigue, au stress, aux tensions dans la nuque ou aux variations hormonales. Parfois, ils s’invitent après une sinusite, une grippe, une consommation d’alcool ou tout simplement une déshydratation.

La migraine, elle, raconte une autre histoire. Plus qu’un mal de tête, c’est une douleur pulsatile, souvent d’un seul côté du crâne, qui bat au rythme de nos artères. Elle peut durer des heures, parfois des jours, et s’accompagne de nausées, de troubles visuels ou d’une hypersensibilité à la lumière et aux bruits. Quand elle frappe, tout s’arrête : difficile de continuer sa journée, de se concentrer, de vivre normalement.

La médecine propose aujourd’hui des traitements qui aident à réduire la douleur ou à espacer les crises. Mais malgré ces avancées, beaucoup de personnes migraineuses continuent de chercher des solutions supplémentaires pour améliorer leur quotidien.

C’est là qu’une approche globale et complémentaire peut vraiment faire la différence. Dans ma pratique, j’accompagne les personnes migraineuses à travers trois chemins qui se complètent :
– le relâchement des fascias grâce à la chaleur douce de la moxa japonaise,
– le shiatsu, pour apaiser le stress et rééquilibrer l’énergie,
– et la micronutrition fonctionnelle, pour explorer et optimiser le fonctionnement de votre métabolisme au niveau cellulaire.

1. Libérer les fascias avec la moxa japonaise

J’ai découvert la puissance de la moxibustion japonaise appliquée aux migraines lors d’un séminaire à Tokyo, en 2018. Nous y avons étudié les précieuses notes du professeur Isaburo FUKAYA, un maître qui a consacré sa vie à cette pratique. Ses observations sont passionnantes : il distinguait deux grands types de céphalées :

– celles liées à des contractures musculaires, où tout le crâne semble comme comprimé,

– et celles dues à une mauvaise circulation du sang, souvent ressenties comme une douleur d’un seul côté de la tête, typique de la migraine.

Ce qui rend la moxibustion japonaise si particulière, c’est sa précision. On palpe les fascias, ces tissus qui enveloppent et relient tout le corps, pour repérer les zones bloquées. Puis on applique de tout petits cônes de moxa  (une herbe chauffée, l’armoise) directement sur la peau. La chaleur douce se propage alors en profondeur, débloque les zones contractées et relance les flux : sanguins, énergétiques, nerveux, lymphatiques.

L’effet est souvent saisissant. Que la migraine soit liée à une tension de la nuque, à un rhume, à une fatigue nerveuse, à une digestion difficile ou même à un ancien traumatisme, la moxibustion japonaise permet de cibler avec justesse l’origine du blocage. Et quand le fascia lâche, quand l’énergie se remet à circuler, le crâne « retrouve de l’espace », comme si un poids invisible se levait.

La moxibustion japonaise est une technique simple en apparence, mais d’une efficacité redoutable lorsqu’elle est pratiquée avec finesse.

2. Le shiatsu : apaiser le stress, retrouver son souffle

Beaucoup de migraines naissent dans les tensions silencieuses du corps. Une nuque qui se crispe sans qu’on y prête attention. Des mâchoires serrées à longueur de journée. Des trapèzes qui se tendent, comme si l’on portait un fardeau invisible. Et derrière ces tensions physiques, bien souvent, se cache le stress.

Le shiatsu est une réponse douce et profonde à ce cercle vicieux.

Par des pressions délicates le long des méridiens, je redonne de la fluidité à l’énergie et aide le corps à relâcher ce qu’il retient. Dès les premières minutes, la respiration change. L’air descend plus bas, le ventre se dénoue, le mental ralentit. Comme une vague intérieure qui ramènerait le calme.

Chez les personnes migraineuses, c’est souvent la zone de la tête, du cou, des épaules qui est la plus tendue.

Mais le shiatsu va plus loin : il aide à « faire descendre l’énergie », à quitter la tête (trop pleine, trop tendue) pour retrouver un ancrage dans le bas du corps. Cet équilibrage est essentiel : quand l’énergie cesse de stagner en haut, la douleur s’allège et la tête respire à nouveau.

C’est là toute la force du shiatsu : il ne lutte pas contre la migraine, il aide le corps à retrouver sa capacité naturelle à se réguler. Et souvent, en libérant une tension ou en rétablissant un souffle plus ample, le corps retrouve un espace intérieur où la douleur n’a plus de place.

3. La micronutrition : comprendre une cause invisible de migraines

Parfois, malgré le relâchement des fascias et la détente apportée par le shiatsu, les migraines continuent de revenir. Comme une alarme que l’on parvient à calmer, mais qui finit toujours par se rallumer. C’est souvent le signe qu’il faut aller chercher plus loin, au cœur même du métabolisme.

La micronutrition est une sorte d’enquête menée à l’intérieur du corps. Elle s’intéresse aux déséquilibres subtils, ceux qui se jouent à l’échelle de la cellule. Car nos cellules ont besoin de micronutriments (vitamines, minéraux, acides gras, antioxydants, probiotiques) pour fonctionner correctement. Quand il en manque, ou quand ils ne sont pas bien assimilés, l’organisme se dérègle silencieusement… et la migraine peut en être l’un des signaux.

. Un déficit en magnésium, par exemple, rend le système nerveux hyperexcitable : le moindre stress devient une étincelle qui déclenche la douleur.

. Une digestion perturbée peut créer une inflammation de bas grade, entretenir un intestin poreux, et empêcher l’absorption des nutriments essentiels tout en laissant passer les toxiques.

. Un foie surchargé par les toxines ou une hypersensibilité alimentaire peuvent eux aussi allumer l’alarme de la migraine.

Chaque personne migraineuse a son histoire, ses déclencheurs, ses déséquilibres. C’est pourquoi, en consultation, nous explorons ensemble vos symptômes, vos habitudes de vie, vos fragilités digestives, hormonales ou émotionnelles. Parfois, nous confirmons ces pistes avec des analyses fonctionnelles précises (statut en minéraux, équilibre acides gras, microbiote, neurotransmetteurs…). Cela permet de comprendre non seulement « où ça fait mal », mais pourquoi cela fait mal.

Et c’est là toute la force de la micronutrition : en rétablissant l’équilibre interne, en apportant au corps ce dont il manque vraiment, les crises s’espacent, deviennent moins violentes, et disparaissent complètement. L’énergie revient, le mental s’allège, et la migraine cesse d’être ce poids imprévisible qui plane au-dessus de la vie quotidienne.

La micronutrition n’est pas une solution miracle isolée : elle complète merveilleusement bien le shiatsu et la moxibustion.

En conclusion :  3 approches pour vaincre les migraines

Au cabinet, je vous propose une prise en charge des migraines sous ces différents angles  (les fascias avec la moxa, le système nerveux avec le shiatsu et les équilibres internes avec la micronutrition).

J’ai créé un accompagnement global qui respecte le corps, sa physiologie, mais aussi son histoire.

Il existe des chemins doux et naturels pour vous aider à retrouver le calme et la sérénité.

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Nelly LAPIERRE – septembre 2025

Micronutrition, Fascias, Shiatsu Bordeaux