Quand la fatigue révèle plus qu’un simple manque de sommeil
Quand la fatigue révèle plus qu’un simple manque de sommeil : comprendre et traiter la « carence silencieuse » en fer

©️Justus Menke
Vous êtes plusieurs à me confier cette fatigue persistante : même après une bonne nuit, vous ressentez que quelque chose cloche : le corps peine, l’énergie tarde à revenir, les pensées fluctuent.
Il ne s’agit peut‑être pas seulement de stress ou de surmenage. Parfois, une carence en fer, silencieuse ou accompagnée d’une inflammation chronique de bas grade, est le cœur du problème.
Un déficit souvent invisible mais aux conséquences réelles
Des études récentes, notamment au Ghana, démontrent qu’un pourcentage élevé de femmes en âge de procréer vivent avec une anémie ou une carence combinée en fer, vitamine B12, folates ou zinc, souvent accompagnée d’une inflammation sous‑clinique (CRP augmentée) PLOS. Même en l’absence de symptômes flagrants, les réserves sont épuisées, les cofacteurs manquent, les mécanismes physiologiques (absorption, transport, stockage) sont ralentis, voire bloqués.
Cette situation peut se traduire par :
- une fatigue chronique, même après repos,
- une diminution de la vitalité et de la résistance aux infections,
- parfois des troubles du sommeil, des sautes d’humeur ou difficultés de concentration,
- des perturbations du cycle menstruel.
Ces signes ne doivent pas être ignorés.
Ce que révèle la biologie
Lorsqu’on pense « carence », le premier réflexe est souvent de mesurer l’hémoglobine. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Avant que l’anémie ne soit diagnostiquée de façon classique, il se peut que :
- la ferritine soit abaissée, mais masquée par l’inflammation (qui la fait monter),
- la transferrine ou la saturation du transporteur de fer soit altérée,
- d’autres carences en micronutriments essentiels (B12, folates, zinc, cuivre) s’installent silencieusement.
Des marqueurs comme la CRP renseignent sur l’inflammation de bas grade : souvent sous‑estimée, elle affecte absorption, stockage, utilisation du fer.
Comment agir efficacement
1. L’alimentation comme pilier
Réintroduire ou renforcer les aliments riches en fer héminique, bien couplés à des sources de vitamine C pour améliorer l’absorption.
Éviter les combinaisons alimentaires bloquantes lors des repas principaux (ex : café ou thé avec les repas, excès de phytates les jours de faible apport en fer).
Miser sur les aliments anti‑inflammatoires : poissons gras, légumes crucifères, polyphénols, fibres. Ne pas oublier les cofacteurs — B12, folate, zinc — essentiels pour la production des globules rouges et la santé immunitaire.
2. Supplémentation ciblée
Quand le déficit est net, un protocole personnalisé est nécessaire : supplémentation en fer (forme et dose selon tolérance), B12 (surtout si malabsorption ou régime végétalien), folates/5‑MTHF, zinc, et soutien antioxydant.
L’inflammation doit aussi être traitée : oméga‑3, curcuma, soutien de la barrière intestinale avec probiotiques, mesures pour réduire le stress oxydatif.
3. Mode de vie : l’indispensable environnement
Le sommeil, le stress, l’activité physique, une bonne digestion et la gestion des infections chroniques ou silencieuses complètent toute stratégie. Parce que votre vie, votre terrain, votre histoire comptent.
Pourquoi consulter ?
Si vous vous reconnaissez dans cette description — fatigue persistante, bilans médicaux « normaux » mais sensation de vide, troubles du sommeil ou humeur, règles abondantes — un bilan fonctionnel complet pourrait mettre en lumière ce qui freine votre bien‑être, souvent plus tôt qu’on ne le croit.
En consultation, je propose une approche globale : bilan biologique approfondi, alimentation personnalisée, supplémentation si besoin, ajustements du mode de vie.
L’objectif ? Récupérer une énergie durable, restaurer vos réserves, et rétablir votre équilibre intérieur.
Si vous souhaitez en parler ou commencer ce chemin vers une meilleure vitalité, je suis disponible (en cabinet / en téléconsultation) pour vous accompagner pas à pas.
Prendre rendez-vous : Rendez-vous
Cet article vous a plu ? Suivez-nous sur Facebook pour recevoir davantage de conseils Shiatsu Energie Bordeaux
Et sur Instagram : Shiatsu Okyu Bordeaux
Nelly LAPIERRE – septembre 2025
Micronutrition, Fascias, Shiatsu Bordeaux